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Asthme

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1°- Qu'est ce que l'asthme ?

2°- Quelles sont les causes d’asthme ?

3°- Quels sont les symptômes d’asthme ?

4°- Quels sont les facteurs de base qui peuvent déclencher une crise d’asthme ?

5°- Quels sont les facteurs déclenchants d’asthme?

6°- Quelles sont les phases d’asthme ?

7°- Que faire lorsqu’une crise d’asthme se présente ?

8°- Les principales recommandations et conseils pratiques pour mieux vivre avec l’asthme

 

1°- Qu'est ce que l'asthme ?

L'asthme est une maladie pulmonaire chronique invalidante caractérisée par une inflammation plus ou moins importante des voies respiratoires, au niveau des bronches et des petites bronches, les bronchioles. Cette inflammation se traduit par la production d’un mucus épais à l’intérieur des bronches, ce qui gêne la circulation de l’air. Elle entraîne des symptômes liés à l'obstruction plus ou moins réversible des voies respiratoires. Elle se traduit chez les personnes prédisposées par des épisodes de toux, des difficultés respiratoires et d'essoufflements, de même une respiration sifflante ou une sensation d’oppression dans la poitrine.

Cette maladie touche près de 334 millions de personnes dans le monde, une proportion importante de celles-ci ne bénéficiant pas des soins médicaux appropriés.

- L'asthme allergique survient lorsque les allergènes provoquent une inflammation de la voie respiratoire.

- Lorsque la voie respiratoire est perturbée lors d'une activité physique vigoureuse, le problème est connu sous le nom d'asthme induit par l'exercice.

- L'asthme variant la toux est une toux chronique et persistante sans essoufflement.

- L'asthme professionnel survient à la suite d'un environnement particulier. Une fois que le patient est hors de l'environnement, les symptômes disparaissent progressivement

Un passage à la chronicité est possible, dans ce cas, les fonctions respiratoires peuvent se détériorer.

- Asthme chronique

L'asthme chronique est classé en quatre classes :

- Le stade 1, asthme intermittent, avec moins d'une crise par semaine et moins de deux épisodes de dyspnée nocturnes par mois. En dehors des crises, les fonctions respiratoires sont normales.

- Le stade 2, asthme léger persistant correspond à plus d'une crise par semaine, mais moins d’une par jour et plus de deux épisodes de dyspnée nocturnes par mois.

- Le stade 3, asthme modéré, si les symptômes sont quotidiens ou si les crises nocturnes se produisent plus de deux fois par semaine. Fréquemment, le sommeil et l'activité physique vont être perturbés.

- Le stade 4 où les symptômes sont quasi constants.

De cette classification va découler la prise en charge thérapeutique.

 

L'asthme peut débuter à tous les âges de la vie, du nourrisson jusqu'à 70 ans.

Il survient surtout dans l'enfance, puis il peut disparaître à l'adolescence pour réapparaître ensuite. Mais il peut aussi survenir tardivement à l'âge adulte, quelquefois à la ménopause ou à un âge plus avancé. Deux fois plus fréquent chez les enfants que chez les adultes, il peut être mortel dans ses formes graves et négligées. Il faut établir un diagnostic pour s'assurer qu'il s'agit bien d'un asthme et éliminer toute autre maladie respiratoire. 

2°- Quelles sont les causes d’asthme ?

Les causes de l’asthme ne sont pas bien connues, même si l’on sait qu’il existe à la fois des facteurs de risques génétiques et environnementaux.

L’asthme est associé à des allergies respiratoires dans 80 % des cas environ, mais il n’est pas toujours d’origine allergique. Chez les personnes asthmatiques, on retrouve une sensibilité excessive des bronches (hyperréactivité) à une ou plusieurs substances. 

3°- Quels sont les symptômes d’asthme ?

Les symptômes d’asthme peuvent être intermittents ou persistants. Ils peuvent apparaître après un exercice physique ou en présence d’un autre facteur déclencheur, et ils sont généralement plus marqués la nuit et au petit matin. Il se manifeste le plus souvent par une crise. Les signes suivants apparaissent:

- Les crises sont parfois annoncées par des éternuements, des maux de tête ou des démangeaisons.

2°- Une difficulté à respirer ou un essoufflement (dyspnée);

3°- Une respiration sifflante et une difficulté à expirer l’air des poumons (sifflement lors de l’expiration;

4°- Une sensation de serrement, d’oppression thoracique;

5°- Une toux sèche;

6°- Des sueurs;

7°- Une augmentation du rythme cardiaque;

8°- Des difficultés à parler ou à tousser;

9°- Une grande anxiété, de la confusion et de l’agitation (surtout chez les enfants);

10°- Une coloration bleutée des doigts ou des lèvres;

11°- Des troubles de la conscience (somnolence);

 

N.B.

1°-  Pour certaines personnes, l'asthme se traduit seulement par une toux persistante qui apparaît souvent au coucher ou après un effort physique.

2°- En cas de crise d’asthme, les symptômes d’essoufflement, de toux et d’expectorations s’aggravent.

3°- La crise d’asthme dure environ une vingtaine de minutes. La fin de la crise est annoncée par une toux et une expectoration visqueuse ressemblant à des grains de tapioca. Les crises surviennent le plus souvent le soir et la nuit. 

4°- Quels sont les facteurs de base qui peuvent déclencher une crise d’asthme ?

L'asthme est complexe avec de nombreux facteurs favorisants possibles nécessitant d’avoir un diagnostic précis recherchant l’importance de chaque facteur et ses possibilités d’éviction.

Parmi les facteurs à l'origine de l'asthme, il faut distinguer ceux qui prédisposent à la maladie et ceux, très nombreux, qui la déclenchent.

La liste des facteurs pouvant déclencher une crise d’asthme est longue. Il y a d’abord les facteurs de base:

1°- Une hypersensibilité familiale : La composante génétique est indiscutable et les familles d’asthmatiques sont connues ; plusieurs chromosomes sont probablement à l'origine de la transmission de gènes asthmatiques.

2°- Un terrain allergique : Les pneumallergènes (allergènes qui pénètrent dans l'organisme par voies respiratoires): 

- Les allergènes d’intérieur (Acarien présents dans draps, tapis et autres)

- Les allergènes externes (Pollens de fleurs, moisissure, poussière)

- Les allergènes des animaux de compagnie comme les chiens et les chats mais aussi des animaux de laboratoire.

3°- Des polluants aériens (irritants en milieu de travail, fumée de feu de bois, gaz d'échappement, trafic automobile (notamment avec les diesels), pollution atmosphérique, etc.).

4°- Des allergènes dans les aliments et les médicaments : 

- Certains médicaments (aspirine et autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, bêta-bloquants).

- Des aliments (allergies alimentaires) ou des additifs alimentaires, comme les sulfites seraient en cause chez environ 6 % des asthmatiques.

5°- Les reflux gastro-œsophagiens ont été incriminés.

6°- Les virus seraient à l'origine de 10 % des crises d'asthme de l'adolescent et de l'adulte jeune et peuvent être incriminés dans les bronchites sifflantes des nourrissons ; en revanche, l'infection à germes ne jouerait qu'un rôle secondaire à l'exception des sinusites.

7°- L'asthme d'effort est caractéristique, survenant à la fin de l'effort mais quelquefois au cours même de l'effort ne devant pas être confondu avec un simple essoufflement.

8°- Le tabagisme, même passif, est néfaste. C'est un co-facteur qui aggrave toutes les autres causes.

10°- Les facteurs hormonaux et psychologiques ont été reconnus comme influençant les manifestations asthmatiques.

11°- Produits à la composition chimique irritante.

12°- L’exercice physique, surtout s’il est pratiqué à l’extérieur en hiver, par temps froid et sec.

13°- Une tendance à réagir trop vivement à certains facteurs déclenchants;

14°- Une trop grande sensibilité des bronches;

15°- Une prédisposition à l’anxiété et à la détresse émotionnelle (rires, pleurs, colère, excitation), surtout chez les enfants. 

5°- Quels sont les facteurs déclenchants ?

1°- Un taux d’humidité trop faible ou trop élevé dans l’air;

2°- Un air trop froid (comme c’est le cas en hiver) ou trop chaud en été;

3°- Des produits chimiques irritants et volatiles;

4°- Divers pollens présents dans l’air;

- La poussière de maison et les moisissures;

- La présence d’acariens dans une maison;

- Les poils de chat et de chien, de même que les plumes;

- La fumée du tabac;

- Toutes les formes de pollution de l’air;

10°- Les situations stressantes;

11°- Les efforts physiques considérables;

12°- Certains aliments et médicaments. 

6°- Quelles sont les phases d’asthme ?

La crise d’asthme se compose habituellement de deux phases :

1°- Une première avec une toux sèche quinteuse et des sifflements des champs pulmonaires. L‘anxiété et l’oppression sont présentes avec des difficultés à respirer. À l'examen clinique, le thorax est distendu, tympanique à la percussion. La position allongée est difficile. L'auscultation pulmonaire met en évidence des râles bronchiques et sibilants.

2°- Une seconde phase, dite catarrhale, se caractérise par des crachats perlés, grisâtres et épais vont majorer l'obstruction bronchique et accentuer la sensation d'étouffement.

Les signes d'alarme d'une crise grave associent des troubles de la conscience, des difficultés à parler, une agitation, une cyanose (couleur bleue des ongles et des téguments), une fréquence respiratoire supérieure à 30/min, une fréquence cardiaque supérieure à 150/mn, une sueur, un silence à l’auscultation des poumons, une respiration paradoxale qui utilise les muscles respiratoires accessoires. 

7°- Que faire lorsqu’une crise d’asthme se présente ?

1°- En cas de crises d’asthme, placez-vous dans une atmosphère chaude et saturée d’humidité, par exemple dans une douche où on fait couler l’eau chaude, ce qui produit beaucoup de vapeur d’eau.

2°- Si vous sentez venir la crise, buvez de l’eau chaude à petites gorgées ou prenez une tisane à base de plantes calmantes.

3°- Boire de l’eau chaude avant ou au moment du déclenchement d’une crise peut aider à la dilatation des bronches.

4°- Vous pouvez aussi tremper vos pieds dans une bassine d’eau chaude et placer un sac d’eau chaude ou encore un coussin chauffant sur la poitrine. Le but de ce conseil est de favoriser la détente et la décontraction. La chaleur détend et permet d’ouvrir les voies respiratoires, ce qui favorise une meilleure respiration.

8°- Les principales recommandations et conseils pratiques pour mieux vivre avec l’asthme

En corrigeant le mode de vie selon les conseils donnés dans cet article, il est possible que les crises deviennent de moins en moins fréquentes et de moins en moins fortes.

Ces conseils permettront sûrement d’utiliser moins de médication.

1°- S’adapter à sa vie  

- Bien comprendre sa maladie fait partie du traitement et de la prise en charge.

- Sur le plan personnel 

Si vous êtes limité dans vos activités quotidiennes, il est recommandé de rechercher ce qui peut vous faciliter la tâche pour réduire les efforts que vous faites.

- Sur le plan professionnel 

Si vous travaillez, vous devez également rechercher ce qui peut vous faciliter la tâche que ce soit en termes de déplacements ou de gestes à faire.

- En cas de poussée ou de fatigue importante, le repos est fortement conseillé.

2°- Comment vivre avec l’environnement ?

- Avoir une idée précise des circonstances qui déclenchent ou qui augmentent les crises d’asthme : pollution, allergènes, facteurs irritants.

- Il est déconseillé de promener l'enfant asthmatique en poussette car il se trouve alors à la hauteur des pots d'échappement.

- Les allergènes aériens

Éviter tout contact avec les allergènes comme par exemple les animaux domestiques : les chiens et les chats, gardez les fenêtres closes en période de pollinisation, nettoyez régulièrement les appareils de filtrage de l’air.

- Le contrôle de l'environnement domestique passe par l'amélioration de la salubrité des locaux : amélioration de la ventilation, suppression de l'humidité des parois, suppression des appareils de chauffage défectueux.

- Les acariens

Recouvrir le matelas et les oreillers d’un tissu anti-acarien, laver les draps à plus de 55 °C au moins deux fois par mois, exposer régulièrement le matelas au grand air ou utiliser un pack anti-acariens.

- Les moisissures

Aérer les chambres (au moins dix minutes par jour au grand air) et limiter leur température à 18 °C.

- La poussière

Nettoyer la penderie au moins une fois par mois ; éliminer tentures, rideaux, moquettes, tapis, couvertures en laine et édredons de plumes ; laver peluches et poupées à la machine en même temps que les draps.

- Le froid

Éviter de sortir en période de froid sec intense et, s’il est nécessaire de se déplacer, couvrez-vous le nez et la bouche d’une écharpe.

- La chaleur : pas de consignes particulières excepté de bien s’hydrater.

3°- Vivre, travailler, dormir et s’amuser autant que possible dans des endroits non-enfumés et bien aérés

Toutes les formes de pollution de l’air compliquent la vie des asthmatiques. Ces derniers doivent absolument s’abstenir de fumer. Ils ne doivent pas non plus respirer la fumée des autres. Les parents qui ont des enfants asthmatiques ne doivent pas fumer à la maison.

4°- Dormir dans une chambre bien aérée

Dans la plupart des cas, les asthmatiques se sentent bien dans une atmosphère chaude et suffisamment humide. Il peut arriver cependant qu’une atmosphère plus sèche convienne mieux à d’autres. Un climat chaud et sec est parfois mieux toléré. Il appartient à chacun de découvrir le type d’atmosphère qui lui convient.

5°- Ne pas arrêter l’activité physique 

La pratique d’une activité physique adaptée et douce (en fonction du seuil d’essoufflement), diminue le niveau de stress, renforce la musculature thoracique et améliore les fonctions respiratoire et cardiaque.

Certaines activités physiques améliorent également la respiration: marche, bicyclette, natation, ski de fond, course.

6°- Faire des exercices de respiration profonde pour améliorer la capacité respiratoire

Dans ce type d’exercice, l’inspiration doit durer deux fois plus longtemps que l’expiration. Cette façon de respirer a pour but d’augmenter la résistance des poumons.  

7°- Contrôler ses émotions et mieux gérer le stress sont deux conditions très importantes lorsqu’une crise d’asthme se présente

Cette crise, chez la plupart des asthmatiques, provoque de la peur. Or cette dernière accentue le mal. Elle provoque des crispations et des tensions inutiles qui sont contraires à la relaxation et à la détente dont les asthmatiques ont besoin.

La régularité dans l’apprentissage de nouvelles habitudes n’est pas chose facile. Cette nécessité est particulièrement mal acceptée par les adolescents asthmatiques ayant présenté un épisode majeur d’asthme, souvent en relation avec un terrain dépressif sous-jacent.

Dans ces cas là, il faut envisager la mise en place d’une psychothérapie de soutien. Cette pratique thérapeutique sera efficacement complété par la prise concomitante d’oméga-3 et de compléments visant à rétablir une sécrétion normale des neurotransmetteurs. Cela rétablira la neuroplasticité cérébrale ainsi qu’un équilibre entre systèmes nerveux autonomes sympathique et parasympathique.

8°- Pratiquer la relaxation et faire, si possible, une sieste de 10 minutes environ après le repas du midi

La relaxation et la récupération sont essentielles aux asthmatiques. La personne qui a appris à bien relaxer peut réduire considérablement l’intensité et la durée de ses crises d’asthme. Par contre, le fait qu’elle soit stressée et tendue intensifie ces crises.

9°- Profiter du soleil le plus possible, lorsque la saison le permet

Cependant, il ne faut jamais se brûler la peau. Le soleil de l’avant-midi et de la fin de l’après-midi convient bien. L’ensoleillement contribue à l’alcalinisation et à la désintoxication de l’organisme. On devrait s’y exposer raisonnablement à chaque fois que la température le permet.

10°- Arrêter de fumer est une obligation

La prévention du tabagisme est essentielle chez l'asthmatique. L'information sur les effets néfastes du tabac doit être fournie très tôt aux jeunes. Les asthmatiques fumeurs doivent être encouragés par tous les moyens à arrêter le tabac même si cette démarche est difficile.

11°- L’alimentation

- Si l’essoufflement a une composante allergique, il est conseillé de bien connaître les aliments auxquels.

- Préférez la cuisine faite maison aux plats cuisinés proposés par l’industrie agroalimentaire.

- Préférer les ustensiles de cuisson en verre. Le nickel libéré par les ustensiles de cuisine en inox.

a°- Les allergènes alimentaires

Retardez la diversification alimentaire des nourrissons de plusieurs mois, tout particulièrement chez enfants de parents présentant un terrain ou des antécédents allergiques. Elle sera reportée chez tout enfant à risque vers 16 à 18 mois pour l’introduction des œufs et du poisson, puis vers 2 ans pour les fruits exotiques (kiwi, goyave), et enfin vers 3 ans pour les fruits oléagineux tropicaux (arachide, noix de cajou et noix de pécan).

b°- Adopter un régime alimentaire sain

Orienter l’alimentation vers le végétarisme, consommer beaucoup de fruits et de légumes verts et frais et réduire le plus possible la consommation d’aliments facilitant l’entretien du terrain inflammatoire (viande, volaille, produits laitiers) et de privilégiez une alimentation riche ou complémentée en oméga-3 à longue chaîne.

- En l’absence d’allergie au poisson, en consommer un jour sur deux suffit.

Une telle alimentation contribue non seulement à la désintoxication, mais elle permet d’apporter à l’organisme de précieux nutriments, en particulier de la vitamine C, qui permettent de combler des carences fréquemment rencontrées chez les asthmatiques.

c°- Faire une cure de jus d’un jour à toutes les semaines

On peut aussi remplacer, à l’occasion, un repas par des jus de fruits ou des salades de fruits. Le but de ces mesures est de désintoxiquer l’organisme en le débarrassant du mucus qui stagne au niveau des voies respiratoires. On sait que la présence de ce mucus nuit considérablement au passage de l’air lors des crises d’asthme.

d°- Restaurer la muqueuse intestinale

L’inflammation chronique qui touche les voies respiratoires concerne souvent le reste de l’organisme, et en premier la muqueuse intestinale qui est le siège de la moitié du système immunitaire.

e°- Réduire la consommation du sel

Des expériences ont montré que les personnes qui consomment le plus de sel, sont précisément celles qui sont le plus touchées par l’asthme. Le sel doit être considéré comme un irritant pour tous les tissus de l’organisme. Il faut réduire sa consommation au minimum.

f°- Éviter de trop manger

Tous les tissus de l’organisme ont alors tendance à s’encrasser quand on mange trop. Les muqueuses sont appelées à assurer une partie de l’élimination de ces déchets. Souvent ce sont les muqueuses des voies respiratoires qui sont mises à contribution.

g°- Éliminer le vin et les boissons alcoolisées

L’alcool est un irritant pour plusieurs tissus de l’organisme. De plus, dans le cas du vin, il renferme des sulfites qui provoquent des allergies et qui contribuent à déclencher des crises d’asthme.

h°- Corriger les déficits en nutriments essentiels

Les nutriments les plus concernés sont les vitamines A, C et D, le magnésium, le zinc et les flavonoïdes dont la quercétine qui, outre des pouvoirs antioxydant et antiviral, possède un pouvoir antiallergique naturel des plus puissants, car elle inhibe la libération de l’histamine. Mais elle est difficilement absorbée, de sorte qu’il est recommandé de toujours la consommer en association avec des bromélaïnes.

Ce rééquilibrage peut difficilement se faire seul car il nécessite des connaissances suffisantes que seul possède aujourd’hui un médecin formé à la nutrithérapie.

Remarque : les enfants qui ont bénéficié d’une complémentation minéralo-vitaminique avant 4 ans présentent un taux de manifestations allergiques 40 % moins élevé. La complémentation doit commencer dès 8 ans.

 

Suppléments recommandés

1°- Ail: Prendre, avec un peu d’eau, 1 à 3 capsules par jour. Chaque capsule se prend à un repas différent.

2°- Vitamine C 500 mg : Mastiquer 1 à 3 comprimés durant la journée, à des moments différents.

3°- Vitamine E : Prendre, avec un peu d’eau, 1 à 3 capsules par jour selon le besoin (chaque capsule se prend à un repas différent).

4°- Bêta carotène: Prendre, avec un peu d’eau au repas, 1 capsule par jour.

5°- Vitamines du groupe B : Prendre, avec un peu d’eau, 1 comprimé par jour à l’un des repas.

6°- Choline

Un supplément de choline (de 500 mg à 1 000 mg par jour) fait diminuer la fréquence et l'intensité des crises d'asthme et avait contribué à réduire la dépendance des sujets aux inhalateurs médicamenteux.

Les suppléments de choline semblent diminuer la gravité des symptômes, le nombre de jours d'apparition des symptômes et la nécessité d'utiliser des bronchodilatateurs chez les patients asthmatiques.

Il existe certaines études qui montrent que des doses plus élevées de 3 grammes par jour pourraient être plus efficaces que des doses plus faibles de 1 gramme par jour.

Contre-indications

La Choline est Contre-indiquée en cas:

- d'allergie ou hypersensibilité à la choline, à la lécithine ou à la phosphatidylcholine;

- de troubles du rein ou du foie ou de la triméthylaminurie;

- de dépression;

- de grossesse ou d'allaitement.

N.B. La supplémentation en dehors de l'apport alimentaire n'est généralement pas nécessaire si vous adoptez un régime alimentaire sain.

7°- Magnésium

Le magnésium est un élément connu pour avoir des effets extrêmement bénéfiques sur la santé en général, notamment en ce qui concerne la réduction de la gravité de différents types de spasmes musculaires, y compris l’asthme, ainsi que, par exemple, les spasmes musculaires liés à l’anxiété. De plus, des études menées sur les propriétés médicales du magnésium ont confirmé que cet élément pouvait contribuer à la relaxation du tissu musculaire lisse tapissant les voies respiratoires. Les sources de magnésium les plus facilement disponibles sont les légumes verts, les noix, les graines, les haricots et le cacao.

Comme supplément

Prendre, avec un peu d’eau, 4 capsules par jour, 2 avant le repas du midi et 2 avant le repas du soir.

8°- Les acides gras omega-3

Les acides gras oméga-3 sont prescrits par des experts médicaux depuis des années. Ils sont non seulement considérés comme un complément alimentaire essentiel pour la plupart des personnes qui ne suivent pas un régime généralement équilibré, mais ils ont également été associés à la santé mentale et, plus récemment, au traitement de l’asthme. Cependant, contrairement aux autres remèdes mentionnés dans cet article, les acides gras oméga-3 peuvent être obtenus à partir d’un grand nombre de sources naturelles, les poissons et les graines oléagineuses étant les plus courants.

Les études menées jusqu’à présent semblent confirmer que les acides gras oméga-3 réduisent la production d’anticorps directement liés aux réactions allergiques et aux symptômes de l’asthme.

 

 

 

 

 

 

 

1. Gupta SK, Gaur SN. A placebo controlled trial of two dosages of LPC antagonist--choline in the management of bronchial asthma.Indian J Chest Dis Allied Sci 1997 Jul-Sep;39(3):149-56. 
2. Gaur SN, Agarwal G, Gupta SK. Use of LPC antagonist, choline, in the management of bronchial asthma.Indian J Chest Dis Allied Sci 1997 Apr-Jun;39(2):107-13.)

 



12/10/2021
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